Sunday 1 August 2010

En 1941 Disney détestait les enfants

C'est la conclusion à laquelle j'arrive après avoir regardé Dumbo pour la première fois.

Je m'attendais à un petit film mignon et tendre, où le brave Dumbo surmonterait de gentils obstacles pas trop durs (jveux dire c'est un FILM POUR LES ENFANTS HEIN) avant de leur montrer à tous dans une séquence revancharde mais positive et suante de bons sentiments qui m'aurait fait pousser plein de awwww comme un public de sitcom américain. Le dimanche, faut pas m'embrouiller.

Ouais bah en fait, bonjour l'expérience traumatisante.

Ca a mal commencé quand j'ai compris que Dumbo, c'était pas son vrai nom, qu'en fait il s'appellait Jumbo Jr et que ce sont les harpies pachidermiques qui lui avaient donné ce surnom cruel pour se moquer. Et le pire c'est que tout le monde, y compris les rares personnes qui sympathisent avec ce petit exclu de la société, continuent de l'appeler Dumbo, au point qu'à la fin du film son nom de baptême n'est plus qu'un lointain souvenir qui n'aura vécut que le temps d'une ligne de dialogue. Déni d'identité, c'est du joli.

Le reste du film n'est qu'un amas grandissant d'abus toujours plus abominables qui font passer Rémi sans Famille et Princesse Sarah pour les Teletubbies. Un des moments les plus atroces du film voit les harpies déverser leur fiel comme des vieilles morues pendant que le petit Dumbo, qu'on vient de séparer de sa maman, se balance silencieusement dans son coin, preuve d'un état de catatonie avancé.

Plus tard, après que Dumbo ait fait rater un numéro de cirque de toute façon hyper dangereux et irresponsable à la base, on décide de le punir sévèrement. Comment? C'est là la preuve que Disney déteste les enfants. Qu'est ce que les enfants aiment le plus au cirque? Les clowns. Et que fait-on à Dumbo pour le punir? On le fait rejoindre la troupe des clowns, et il manque de se faire brûler en live au cours d'un numéro qui rendrait le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail irrémédiablement fou à lier . Alors imaginez ce qu'un bambin doit ressentir quand il se rend compte que ces clowns qu'il aime tant sont en fait de dangereux maniaques qui torturent les bébés éléphants dans le simple but d'avoir une augmentation et de se saoûler la gueule au champagne. Dix ans de thérapie, au moins. AU MOINS.

Alors bien sûr, sur la fin ils font genre on est sympa Germaine, Dumbo vole, quoi, 2mn et on lui offre une grosse Cadillac, Timothée la souris signe un contrat juteux (qui nul doute exploite ce pauvre Dumbo jusqu'à l'os), et c'est censé j'imagine rattraper les 55mn de harcèlement psychologique et physique inhumains qui précèdent. ET BAH NON.

Le pire c'est que Disney a réussi le coup du siècle en faisant croire à tout le monde que ce film est tout ce qu'il y a de plus mignon et d'inoffensif. Faites une recherche Google Images sur Dumbo. Vous obtiendrez des images montrant un éléphant replet, épanoui et rieur, et franchement je me demande où ils les ont trouvé, ces clichés, parce que laissez-moi vous dire qu'ils sont pas dans le film. Ca doit être des montages Photoshop d'images Bisounours, c'est pas possible autrement.
















Une des rares images honnêtes de Dumbo à avoir échappé aux censeurs de Disney


C'est horrible. Je vais aller chercher un Oui-Oui pour me remettre. Si tant est que Oui-Oui ça soit bien son nom et non un surnom atroce visant à se moquer d'un handicap quelconque...

Sunday 4 April 2010

Malbouffe

C'est en lisant l'excellent blog bouffe de Michiru que je me suis souvenu de ce site:

Steve, Don't Eat It

Soit les aventures culinaires du-dit Steve, dont les expériences vont du lait maternel jusqu'au maïs malade en passant par le natto japonais. Il est peu recommandé de lire la chose avant de manger (à moins d'avoir envie de commencer un régime draconien), mais moi ça me fait beaucoup rire, et donc je poste le lien pour ne plus le perdre.

David who?

Oui, un jour je parlerai d'autre chose, mais c'était le season premiere hier.

Telle X-Or (un X-Or vautré sur son canapé qui s'empiffrerait d'oeufs de Pâques, certes) il m'a suffi de trois-quarts de seconde pour complètement adhérer au Docteur de Matt Smith (alors qu'il m'avait bien fallu trois épisodes pour arrêter de hurler "JTAIME PAS, VILAIN" chaque fois que Tennant apparaissait à l'écran), et à peine plus pour tomber sous le charme d'Amy Pond (alors que Billie Piper, j'ai un peu honte, mais il a fallu attendre le mascara qui coule et les gros sanglots de Doomsday pour ça, elle me gonflait à planter sa mère et son mec comme une grosse égoïste).

Mais ce qui me séduit par dessus tout c'est le changement de ton dans l'écriture. Davies raffolait des space operas dramatiques centrés autour de son bomBAstic-doctor-fanTAstic. Moffat construit ses épisodes comme des contes étranges qui jouent sur les angoisses de l'enfance - la peur du noir (Silence in the Library), les monstres cachés sous le lit (Girl in the Fireplace). Ses épisodes se vivent davantage comme une contine subtile et un rien inquiétante. On devrait donc nous épargner la vision des Terriens faisant léviter Eleven par la seule force de la pensée, ou du Tardis remorquant la Terre à travers la galaxie.

Bref voilà. C'est un peu triste, mais aucun regret! Sauf John Simm en Master, bouhouhou


























(oui je corrigerai les grosses erreurs quand je le mettrai au propre, mais ça me démangeait)

Friday 19 February 2010

Nerdgasm

Oui, c'est une fixation, mais DOUBLE NERDGASM *0*

Parce que d'une part sa Majesté Neil Gaiman a confirmé qu'il écrirait un épisode pour Doctor Who et que je peux pas imaginer meilleure association (à part peut-être George Michael et Andrew Ridgeley).

Et d'autre part, Bonham's organise une vente aux enchères consacrées aux memorabilias de Doctor Who. Pas d'objets emblématiques ultimes genre écharpe-de-Tom-Baker ou sonic screwdriver, mais quand même une belle sélection, depuis les fameux hauts Punky Fish de Billie Piper jusqu'aux costumes Cybermen vintages, en passant par le Range Rover de Torchwood (et le bus fracassé de Planet of the dead, retiré de la vente depuis, malheureusement).

Mais comme je me réveille toujours trop tard (et aussi parce que je pensais que c'était une enchère strictement online à la BSG, je me doutais pas que Bonham's s'en mêlait), j'ai pas commandé le catalogue à l'avance, et donc impossible ne serait-ce que d'aller regarder tout ça sur place quelle conne, je savais que j'aurais dû postuler pour un job à Bonham's...

Enfin donc voilà, si vous plein de sous et une garde-robe qui aurait bien besoin d'un blouson porté par cette quiche spatio-temporelle de Martha Jones ou du manteau du flamboyant Next Doctor...


Saturday 9 January 2010

Doctor WHAT?




















C'est QUOI cette horreur Photoshoppée? Je sais bien qu'il n'a pas un visage "conventionnel" (on va dire ça comme ça), mais c'est pas une raison pour essayer d'en faire une pin-up et d'arriver à ce résultat bâtard... Je veux dire, c'est pas discret, ils lui ont même rajouté des sourcils pour faire genre "si si regardez il a une gueule normale en fait"...

Sunday 3 January 2010

Décennie en meme

J'aime bien les principes des "art memes" qui fleurissent sur DeviantArt, sauf que je prends jamais le temps de les faire. Mais celui-là me plaisait assez. Il s'agissait de faire un récapitulatif de sa production pour la décennie qui vient de s'écouler. Voici le mien:

2001-2009 meme

On sent qu'à partir de 2005 j'ai plus foutu grand chose, aha. Autant pour 2002 j'ai dû faire un choix parmi mes dessins, autant en 2007-2009 j'ai dû avoir recours à des trucs pas fini pour combler les vides.
Et puis j'aime toujours revoir mon premier oekaki (en haut à gauche). Péniblement tracé à la souris avec toute la naïveté de celle qui n'a pas peur des couleurs qui piquent et qui pense que pour faire des ombres il suffit d'ajouter du noir à la couleur de base. Aaah.

Saturday 2 January 2010

Bouh...

... mon Docteur :-(

(ok techniquement - ou, plus à propos, chronologiquement - c'était Eccleston "mon" Docteur, m'enfin.. )













Heureusement que, hein...













Mais "Géronimo"? Vraiment???