Wednesday 6 June 2007

London 2012, forward to the past

Ca y est! Londres, la vibrante, l'exubérante, la jeune et énergique Londres, a enfin accouché du point d'accroche de ses J.O. - le petit logo qui sera amené à régner sur vos canettes de Coca-Cola et vos emballages McDo en 2012.

Evidemment, il y avait du pain sur la planche. On avait promis au Comité Olympique les Jeux les plus verts jamais organisés (un voeu pieu d'ores et déjà abandonné). On avait juré aux Londoniens que l'évènement leur apporterait stades flambants neufs, prospérité, et paix dans le monde (c'est raté aussi, les villes olympiques se retrouvant bien souvent avec des stades maousses sur les bras, et une dette monstrueuse à rembourser).

Bref, avec les écolos mis à dos et les Londoniens râlants après une facture qui ne cesse de gonfler, il convenait de trouver le soutien d'au moins une catégorie de la population. Histoire de pas être tout seul à agiter son Union Jack au beau milieu de Wembley.

- "Les jeunes! " s'exclama un bureaucrate. "Il faut appâter les jeunes. Au moins, quand il regardent la télé, ces bons à rien en capuche ne pensent pas à braquer les honnêtes gens!"

C'est là qu'interviennent nos amis graphistes, ces magiciens de l'illusion optique dont le travail est de changer les grenouilles en prince par un simple coup de logo magique. Et de Londres, la vibrante, l'exubérante, la jeune et énergique Londres, patrie de la mini-jupe et des swinging sixties, on était en droit d'attendre une claque graphique qui remue bien le couteau dans la plaie parisienne.

Aha.
















Le Comité a tenté de justifier ce vieux tag que-même-dans-les-années-80 (même dans les années 80!) personne-n'aurait-trouvé-bon, en blablatant autour de la jeunesse, de la vibrance de Londres. Pour un logo au prix affiché de £400 000, tu m'étonnes qu'ils jouent la méthode Coué à fond.

Mais c'était un peu faiblard pour un pays qui, en période de disette footballistique, n'a rien de mieux à faire qu'à se chamailler pour un logo.

Les plus fins auront ironisé que le logo reflétait parfaitement l'état des transports publics en heure de pointe.

Les esprits les plus mal tournés (et Dieu sait s'il y en a en Angleterre) auront insisté y reconnaitre une représentation stylisée de Lisa Simpson agenouillée devant son frère Bart et absorbée dans une action parfaitement incestueuse.


J'avoue, depuis je ne vois que ça moi aussi.

Tuesday 5 June 2007

Test

*Essuie les plâtres*